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L’impression étant devenu un atout de choix pour ceux œuvrant dans le secteur alimentaire, certains pensent désormais utiliser les imprimantes 3D pour créer de la viande. Ou du moins une simili-viande plus vraie que nature.
Ainsi, la firme espagnole Novameat est en train de faire le buzz avec sa nouvelle itération de viande imprimée, qui ressemblerait de plus en plus à une vraie pièce de viande. Pas la moindre trace de produit animal dans le steak final, mais des algues et de la betterave. De quoi ravir les amateurs de régime végétariens.
La méthode utilisée par Novameat, qui était déjà opérationnelle en 2018, n’a donc rien de nouveau mais les recherches de la petite boite ont permis de donner un look encore plus réaliste à la viande imprimée. C’est ainsi grâce à une technologie d’extrusion d’une précision accrue que l’exploit a été réalisé.
Devant le succès de la chose, le produit est d’ores et déjà sur les starting block, et on parle déjà d’une mise en rayons dans le courant de l’année, en Italie et en Espagne. Il faudra attendre 2021 pour que le reste du monde puisse profiter de cette viande végétale.
Les compagnies cherchant à fabriquer de la viande « verte » comment à apparaitre un peu partout dans le monde et si Novameat opte pour une approche à base de plante, d’autres comme Aleph farms tablent plutôt sur la reconstitution de cellules animales en laboratoire.
Quoi qu’il en soit, les supermarchés risquent à l’avenir de faire la part belle aux produits imprimés responsables, pour le plus grand bonheur de la planète.
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C’est un problème qui n’a eu cesse depuis des années d’attirer l’opinion publique. L’obsolescence programmée est bel et bien une réalité, frappant nombre d’objets du quotidien.
Le laboratoire fédéral des matériaux (l’EMPA) s’est penché sur la question, afin d’en savoir plus sur les éléments derrière cette pratique. Premier élément clé : le prix. En effet, il serait compliqué pour une compagnie de vendre des produits qui ne nécessiteraient pas de changement régulier. C’est ainsi que dans les années 1920 que les ampoules ont vu leur espérance de vie baisser drastiquement, afin que les consommateurs en achètent plus régulièrement.
On retrouve la même thématique du côté des cartouches d’encre qui se retrouvent bien souvent « vides », alors que les consommables sont encore remplies d’encre.
Au niveau des cartouches justement, on retrouve bien souvent certaines arborant une puce électronique. La fonction de ladite puce est simple, signaler à l’imprimante que la cartouche est vide, alors que ce n’est pas le cas. Les chercheurs de l’EMPA ont également mis l’emphase sur les logiciels derrière nos différents objets, visant bien souvent à réduire la durée de vie de nombreux objets.
Les responsables du laboratoire ont également fait part de leur inquiétude face à l’avenir, au vu de la montée en puissance de l’Internet des choses. Le fait de changer des objets risque de devenir encore plus récurrent. La solution serait pour certains serait de passer par les instances politiques pour améliorer les choses, en faisant augmenter la garantie des appareils ou en faisant indiquer plus clairement leur durée de vie.
D’autres ont trouvé des solutions plus inventives, à l’image de Paul Morin, jeune inventeur ayant mis au point une imprimante inusable. Un bel exemple à suivre !
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