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Le chocolat, le verre, la pâte à cookie…on aura tout vu, ou presque du côté de l’impression en relief. En effet, afin de varier les possibilités, souvent liées au PLA ou de l’ABS, les têtes pensantes ont, depuis des années, essayé de trouver des solutions afin de pousser les possibilités des imprimantes à leur paroxysme.
C’est ainsi que la question du bois est arrivée, presque naturellement, dans l’équation. Mais pas question ici de faire passer un tronc d’arbre dans votre imprimante, ce sera un peu plus subtil que ça.
On retrouvera ainsi un mélange de PLA et de fibre de vois, dans un ratio de 70% / 30%. Cela dit, en raison de la présence de bois dans le mélange, le tout sera moins évident à manipuler, en raison de de la fragilité de l’ensemble. Plusieurs types de bois peuvent d’ailleurs être utilisés pour l’impression, comme le bambou, le cèdre, l’ébène et même la noix de coco. De quoi ainsi donner une petite touche exotique et tropicale à vos objets imprimés.
A noter que vous pourrez même apporter des petites variations durant l’impression, en jouant notamment sur la température de l’imprimante. De ce fait, vous pourrez modifier la couleur de l’objet, histoire de rapprocher encore plus votre objet d’un élément entièrement en bois.
Un champ des possibles s’ouvre ainsi à vous, que ce soit au niveau purement esthétique voire même écologique. Il ne reste plus qu’à trouver le rouleau de filament correspondant à vos attentes et votre imagination fera le reste.
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Comment aborder la musique en y apportant une touche de modernité et de panache ? En utilisant un instrument entièrement imprimé en 3D !
En effet, au vu des possibilités quasi infinies qu’offre ce type d’impression, il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que le monde de la musique s’y intéresse. C’est ainsi que le célèbre violoniste Renaud Capuçon s’est essayé à ce délicat exercice, à savoir troquer son instrument conventionnel contre un 3Dvarius. Vous l’aurez deviné, il se sera servi d’un violon entièrement imprimé pour épater l’auditoire du Jardin des plantes à Paris lors d’un concert s’étant tenue cette semaine.
Lors d’une interview accordée à Europe 1, le musicien n’a pas caché son enthousiasme face à cet instrument révolutionnaire. Il a ainsi déclaré que c’était un peu l’instrument du 21eme siècle pour lui, et qu’y jouer était des plus fascinants.
Il faut dire que l’artiste est plus habitué à jouer sur un instrument à bois plus « commun », un Guarnerius de 1737, rendant la transition encore plus cocasse. Il va sans dire qu’outre le fossé entre les années de conception, le design du 3Dvarius a aussi à démontrer au niveau du design.
Outre le fait qu’il soit électrique, il est également transparent et possède un corps évidé. La différence au niveau du son n’est également pas à négliger, plus amplifié du côté de la version imprimée.
Même si le musicien a été très heureux d’utiliser le violon 3D, il est peu probable que l’on puisse voir un jour tout un orchestre philarmonique utiliser des instruments en relief pour un concert. Pour le moment du moins.
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